La base de tout ? 

Ce sont mes baguettes de verre.

Transparentes ou opaques, de toutes les couleurs, ce sont des baguettes de verre Effetre Murano majoritairement.

En verre sodocalcique (verre “tendre” composé de calcaire et de soude notamment), ces baguettes nécessitent d’être chauffées pour pourvoir être travaillées.

Le chalumeau de perlier entre alors en jeu.

A double alimentation (propane/butane et oxygène), il permet de chauffer la baguette de verre à une température aux alentours de 750-900°C.

Le verre entre en fusion et peut être mis en forme, éventuellement sur un mandrin (tige d’acier) pour former des perles, à l’aide de pinces, de pointeaux, d’outils en graphite.

Une fois la perle mise en forme, il est temps de passer à la recuisson.

Ce verre sodocalcique est particulièrement sensible aux chocs thermiques.

Il faut donc le recuire pour évacuer les tensions internes à la perle (la surface refroidissant plus vite que l’intérieur à l’air libre), dans un four de recuisson, selon une courbe de température spécifique à ce type de verre.

Après recuisson, le verre est redescendu à température ambiante.

Il est alors temps de détacher délicatement les perles de verre des mandrins d’acier, et d’en nettoyer l’intérieur à l’aide de limes fines.

Les perles sont ensuite séchées, assemblées et montées en bijoux, avec des apprêts de qualité, selon l'inspiration du moment, ou votre envie.

Le bijou n’a alors plus qu’à trouver la personne à qui il est destiné.